François, un pape parmi les hommes de Christiane Rancé
Voilà, l’année 2018 s’achève dans quelques heures.
Le moment de nouvelles agapes, de breuvages à bulles et hurlements de joie à minuit qui donnera le go pour se jeter avec hystérie sur nos petits ustensiles électroniques qui nous relient si facilement et aisément aux êtres qui sont loin plutôt qu’à ceux qui sont physiquement présents.
Le moment des rétrospectives, des bilans, du feuilletage de ses carnets intimes pour y relire tout ce qui a été consigné, noté, avec soin, ferveur, de nos lectures, réflexions quotidiennes, en espérant que toutes ces petites phrases finiront par se graver en nos cœurs pour devenir meilleurs, plus aimants, plus ouverts.
Le moment de regarder avec attention le chemin parcouru et se rendre compte qu’on se souvient si aisément de ce qui n’a pas fonctionné, de ce qui nous a peinés, blessés et qui alimente nos rancœurs, nos agacements, nos égoïsmes et faire fi de ces petits riens et plus grandes choses qui nous ont permis d’avancer et de rester debout, vivants.