Zita, Impératrice courage de Jean Sévilla

Un fait est apparu dans presque tous les mouvements contre-révolutionnaires et dans beaucoup de tentatives de restauration : l’incapacité de certaines têtes à comprendre que le passé ne revient pas. L’histoire ne se refait pas. C’est ce que je dois enseigner à Otto. Toute révolution crée une situation qu’on ne peut ignorer. On ne doit pas oublier que même la monarchie aurait évolué dans le laps de temps où s’est déroulée une telle révolution. S’ils sont moralement fondés, on ne peut écarter les droits acquis lors d’une révolution, si on ne veut pas créer une nouvelle classe de dépossédés de leurs droits. Zita

Dans la série des couples inspirants pour nos contemporains, il est difficile de ne pas parler de Charles et Zita de Hasbourg.

Mariés respectivement à 24 et 19 ans, ils se firent cette promesse de s’aider l’un l’autre à aller au ciel, et ces mots ne restèrent pas vains puisque Charles fut béatifié par Jean-Paul II en 2004 et le procès en canonisation de Zita est en cours depuis 2009.

Destin singulier s’il en est, ils n’étaient pas appelés à régner (Charles était le 5ème dans l’ordre des successions) mais l’histoire en décida autrement avec notamment l’assassinat de François-Ferdinand à Sarajevo en 1914 qui propulsa Charles comme le successeur de l’empereur François-Joseph (mari de Sissi) qui mourut en 1916 à 86 ans. Charles, avec sa femme Zita, est couronné à 29 ans, Empereur d’Autriche et Roi de Hongrie.

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Adieu la liberté de Mathieu Slama

« Tout le long de la crise sanitaire, le gouvernement a été le zélé serviteur d’un peuple qui a oublié l’importance de sa propre Constitution, et qui se réveillera peut-être un jour, mais il sera sans doute trop tard.  La France entière fut prise d’une fureur disciplinaire et répressive, comme si la crise sanitaire avait réveillé chez les Français une passion de l’enfermement en même temps qu’une haine profonde de la liberté. Quand nous acceptons de nous confiner et que nous nous révoltons non pas contre le gouvernement mais contre ceux qui ne respectent pas les règles, nous oublions ce qu’est la liberté ».

Dans le système proprement orwellien au sein duquel nous avons vécu dès le 20 mars 2020 dès le début de la crise sanitaire que nous avons traversée, et qui nous laisse penser qu’elle est loin d’être terminée, un livre comme celui de Mathieu Slama fait presque figure d’ovni dans le paysage littéraire, voire médiatique.

Quelques voix se sont élevées en vain ou vite étouffées pour décrire et mettre en garde contre les dérives que les mesures dites sanitaires ont justifiées pour mettre fin à la pandémie, beaucoup sur le plan scientifique, quelques-unes sur le plan psychologique ou philosophique, peu curieusement sur le plan juridique. Et pourtant, au-delà des considérations scientifiques ou médicales sur le virus proprement dit dont il n’est pas question ici, les plus graves atteintes portées à l’ensemble des citoyens durant toute cette crise, sont celles relatives à sa liberté et plus largement à la notion d’Etat de droit.

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