Juste la fin du monde de Xavier Dolan

Je sors du cinéma de Vincennes et de la projection du dernier film de Xavier Dolan « Juste la fin du monde ».

Qu’en dire ? Franchement je n’en sais rien. Les amis avec qui j’étais sont également sortis perplexes et pourtant, nous aimons tous le cinéma de Dolan.

Le casting est cette fois-ci 100% français : Léa Seydoux, Marion Cotillard, Vincent Cassel, Gaspard Ulliel, Nathalie Baye. On peut regretter cependant le charme de l’accent canadien de ses précédents films qui leur conférait une originalité toute particulière, mais c’est un détail.

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Teatro d’Amore de Monteverdi

C’est en regardant le Pont des Arts d’Eugène Green, sur fond de musique baroque, et en particulier le Lamento Amor, que j’ai eu envie de me replonger dans l’œuvre de Monteverdi.

Au hasard d’une recherche sur deezer, je suis tombée sur cette remarquable et originale interprétation du Teatro d’Amore par Christina Pluhar et son ensemble l’Arpeggiata, dont je suis tombée follement amoureuse.

J’ai écouté par comparaison celle de Marcon que j’apprécie énormément dans sa direction des œuvres de Vivaldi avec son divin violoniste Carmignola, mais même si l’interprétation est également magnifique quoique plus traditionnelle, le dynamisme et la vivacité de l’interprétation de Christina Pluhar font de cet enregistrement une musique tout à fait remarquable.

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Un pedigree de P. Modiano

Si vous aimez l’œuvre littéraire de Patrick Modiano et l’acteur Edouard Baer, alors cette représentation est pour vous.

On y découvre le talentueux Edouard Baer, seul en scène, dans un rôle inhabituel, grave et empli d’émotions, où sa voix si chaude et particulière se met au service du récit autobiographique de P. Modiano, « Un Pedigree ».

Le public est acquis pendant cette petite heure de monologue tout en finesse et pudeur, où l’acteur sait brillamment s’effacer au profit de ce court texte extrêmement touchant.

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Les parts de tarte

Les tartes de mon enfance devaient être coupées en parts égales

J’ai vécu mon enfance au travers du prisme guerrier que la vie est une jungle et qu’il faut se battre pour obtenir ce que l’on souhaite. Seconde d’une famille de cinq enfants et entourée de trois frères, il m’a été donné de développer très rapidement un instinct de survie si je voulais trouver ma place au sein d’une famille nombreuse.

La maison était grande mais comme souvent dans les vieilles demeures, aussi charmantes et magnifiques soient-elles, elle était dotée de peu de pièces. Les chambres étaient immenses mais il n’y en avait que trois pour cinq enfants, dont deux commandées. La chambre convoitée était celle au-dessus de la cuisine, car elle était indépendante avec un petit lavabo. Autant dire, qu’avoir une chambre à soi et fermée était donc un immense privilège et que nous avions hâte de voir les uns et les autres partir de la maison pour pouvoir investir les lieux.

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Ennéagramme – Apprendre à se connaître et oser changer

« Que nous le voulions ou non, nous avons dans le monde une influence bonne ou mauvaise, du seul fait de notre état rayonnant autour de nous la paix, l’énergie, la joie, la bonté si nous les possédons; ou inversement, le trouble, le découragement, la tristesse, la malveillance.

De là pour nous une nécessité de conscience de nous mettre et de nous maintenir dans ces états d’âme bienfaisants pour les autres comme pour nous. Nous le devons au prochain parce que nous sommes des êtres sociaux et que nous avons, qui que nous soyons, une tâche à remplir en ce monde et une part de responsabilité dans le bien qui se fait ou ne se fait pas et dans le mal qui se commet.

Qui connaîtra jamais exactement les conséquences nuisibles ou bienfaisantes d’un acte, d’une parole, et ses répercussions lointaines dans le monde ? »

Roger Vittoz, Notes et pensées, Angoisse ou contrôle

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Les RTT de 18h

Nous les femmes,

Nous avons beau arriver plus tôt au travail, déjeuner devant nos ordis avec un sandwich, réduire les pauses cafés, être ultra efficaces et organisées, travailler de chez soi le soir et le week-end si nécessaire, il y a toujours un moment, en fin de journée, où à l’heure de plier bagage pour retrouver votre marmaille certes adorée mais énergivore, vous êtes l’heureuse bénéficiaire de la phrase choc d’un petit malin qui vous dira : tu as posé un RTT, j’espère.

Et là en général, vous vous sentez muter en une harpie de base : vous avez des envies de meurtre, vous vous retenez de lui cracher au visage, de lui lancer le premier bibelot qui vous passe sous la main, de l’injurier. Mais comme vous êtes civilisée, et qu’on vous a tellement rabâché que les femmes n’ont pas d’humour, que certes il est vrai que vous n’en avez pas surtout sur ces sujets mais vous refusez de le reconnaitre, vous affichez un sourire crispé, qui se veut décontracté et détaché, vous nouez dignement votre foulard autour du cou, vous mettez vite vos affaires dans votre sac à mains et vous bégayez un « heu …. A demain », en vous dirigeant à pas mesurés vers la sortie.

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De la mélancolie de Romano Guardini

J’adore les romans mais j’aime la littérature de façon générale et il est intéressant d’alterner les genres.

Un peu de spiritualité de temps à autre me semble de bon ton, surtout quand les ouvrages y afférents sont recommandés par des amis de confiance. Je remercie au passage ce merveilleux outil qu’est facebook pour l’occasion qui est offerte de pouvoir rencontrer des gens extraordinaires que je n’aurais probablement jamais croisés dans des circonstances classiques. D’aucuns qui détestent les réseaux sociaux comprennent difficilement que l’on puisse parler de rencontres ou d’amitiés via un réseau social mais pourtant je maintiens qu’au même titre que les personnes sont infiniment complexes, les relations peuvent prendre des aspects très variés. Et les rencontres d’âme ou d’esprit qui peuvent se nouer via les réseaux et par extension via les écrits, peuvent être d’une grande intensité. Quand l’occasion est donnée de pouvoir se rencontrer physiquement, la rencontre n’en est que plus belle et émouvante.

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Il y a un temps pour tout

« Toutes les choses que Dieu a faites sont bonnes en leur temps. Dieu a mis toute la durée du temps dans l’esprit de l’homme, et pourtant celui-ci est incapable d’embrasser l’œuvre que Dieu a faite, du début jusqu’à la fin. » (Qôhélet 3,11)

A côté de mes bureaux, il y a une paroisse qui s’appelle Saint Philippe du Roule. J’y ai mis timidement les pieds l’année dernière juste après avoir démarré mes nouvelles activités professionnelles dans le quartier, jusqu’à devenir totalement saisie par la spiritualité des lieux et la Foi rayonnante de son curé. Et j’ai été doublement impressionnée par l’assiduité des fidèles, notamment à la messe du vendredi midi qui est consacrée et animée par les professionnels du quartier, où la ferveur est grande et le nombre de participants toujours important, compte-tenu d’une messe en semaine et d’un quartier plus bureau que résidentiel.

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Breaking the Waves de Lars Von Trier

Parler d’un film de Lars Von Trier est un exercice délicat, surtout quand son réalisateur est un monstre du cinéma et que le film a de surcroit reçu deux prix lors de sa sortie.

Je ne ferai donc part que mon humble avis, avis qui dans ce cas précis passe nécessairement, mais pas obligatoirement, par l’effet qu’il m’a procuré et les sensations que j’ai éprouvées. L’histoire sur le fond aurait tout dans l’absolu pour me toucher : une rencontre passionnée entre deux êtres assez dissemblables, un homme d’âge mûr travaillant sur une plate-forme pétrolière, Ian, épousant une jeune fille, Bess, issue d’une communauté religieuse plutôt austère, de la côte nord-ouest écossaise dans les années 70. Suite à un grave accident qui va paralyser Ian, la passion va pousser Bess, en équilibre psychologique précaire,  aux abimes de la folie.

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Glace à la menthe ou glace à la menthe ?

Je partage avec ma fille une passion commune depuis toujours, une passion qui a dû passer dans ses gênes quand elle était dans mon bidon, une passion quasi exclusive, une passion rafraichissante, une passion de vacances, une passion d’été comme d’hiver,  une passion culinaire : la glace à la menthe.

Certains ont leur madeleine, nous c’est la glace à la menthe. Mais ce qui est assez hilarant, c’est que si je puis me permettre, o sacrilège, quelques infidélités mises sur le compte de la fantaisie, pour ma fille qui, je le rappelle n’a que 9 ans, c’est absolument inconcevable. Vis-à-vis de la glace à la menthe, elle est d’une loyauté à toute épreuve, d’une fidélité qui frise la vertu, d’une intransigeance rare.

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