Catholiques, engageons-nous de l’Abbé Grosjean.

Je voulais parler ce soir d’un peu de spiritualité et en particulier d’un livre que j’ai lu cet été sur la plage et qui m’a profondément marquée, à tout le moins a suscité chez moi de nombreuses réflexions et volontés de m’engager davantage.

« Catholiques, engageons-nous » de l’Abbé Grosjean.

Un livre concis, efficace, clair, concret, débordant de Foi et d’Espérance. Point n’est besoin de présenter l’Abbé Grosjean dont la faconde virile sur les plateaux télés et la plume alerte sur son blog Padreblog sont bien connues de la cathosphère.

J’avoue en préambule que j’appréhendais un peu un livre à destination des ados, mais que nenni. Je craignais également un esprit croisade en criant sus à l’ennemi ou manquant de concret par une accumulation de citations émanant d’une élite intellectuelle de référence. Bien mal m’en a pris car en ce qui me concerne, il a parfaitement touché sa cible.

Au sein d’une France déchristianisée, il nous rappelle de lutter contre deux tentations funestes : la dilution ou le repli sur soi. Ce qui suppose de suivre une autre ligne de crête, qui n’est autre que le message de l’Evangile « être dans le monde, sans être du monde ». En tant que Chrétiens, il nous faut vivre la Foi chevillée au corps, en ayant conscience que ce trésor nous dépasse et peut changer le monde. Nous avons reçu la promesse de la Vie Eternelle, et c’est ce message que nous portons et que nous tentons de vivre et d’incarner. Il ne faut donc pas avoir peur de prendre des responsabilités, de s’engager en politique, de réussir, d’intégrer des milieux professionnels et culturels différents, dès lors que nous ne perdons pas de vue le bien commun et que nous restons « en mission ». Pour aimer le monde dans lequel on vit et contribuer à le faire grandir, il faut apprendre à le connaitre, à se former,  cultiver une véritable curiosité et une grande ouverture intellectuelle, accepter la grâce de la rencontre, car ce n’est qu’ainsi, dans la Foi, qu’on pourra rayonner.

Je laisse le mot de la fin à l’Abbé Grosjean « notre mission est rude mais elle est belle. L’état d’âme d’un chrétien en ce monde est par excellence « la grave allégresse ». Toute vie est belle et porte du fruit quand elle est engagée ».

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