O temps ! suspends ton vol …
Les heures avancées de la nuit, sur fond de musique ce soir de Bruckner, la 7ème symphonie pour ne pas la nommer, sont celles que je préfère.
Funambule de la vie je me fais souvent figure, tant l’impétuosité du temps qui passe nous bouscule en vain tout au long des heures qui s’écoulent en journée. Je m’attache farouchement à déceler dans chaque instant la lumière qui peut se dégager de toute situation, de toute rencontre, et s’il est vrai que j’en retire une forme de joie intérieure, je me sens le plus souvent vidée physiquement par un excès de sollicitations qui me grignotent lentement mais sûrement.
Est- ce le propre des personnalités de base 6 (cf. ennéagramme dans l’onglet rencontre) que de batailler sans cesse contre soi-même ? Le sentiment étrange de vivre bien souvent à côté de son propre corps, comme si le cerveau fonctionnait sur les tâches à accomplir et son esprit divaguait dans des sphères parallèles.