Le bonheur et autres broutilles de Patrick Tudoret

En voilà un beau titre de Saint Valentin qui fleure bon la joie de vivre.

Le sous-titre est plus concret « Chroniques du Journal La Montagne », mais au moins il permet de savoir de quoi on parle.

Enfin… encore faut-il connaitre La Montagne. Que la peste soit de mon inculture, et Dieu sait si je m’attèle vigoureusement à remplir les trous, mais La Montagne (je donne des précisions pour les ignares de mon espère afin de vous éviter de vous jeter sur Wikipedia) est un quotidien régional sis à Clermont-Ferrand diffusé en Auvergne et dans une partie du Limousin. Il eut pour particularité (notamment) de diffuser de célèbres chroniques rédigées par des écrivains de renom (Tillinac, Vialatte, Sepulveda, Taillandier ….) dont Patrick Tudoret.

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Le fou de New-York de Michael D. O’Brien

« Les hommes sont habitués à faire des évaluations objectives sur des situations dévastatrices tant qu’ils ne sont pas immergés dedans. Rare est celui qui garde son objectivité au milieu des afflictions personnelles »

 Je profite de la sortie du dernier livre de Michael D. O’Brien, pour vous parler et rendre hommage à cet auteur exceptionnel.

Ce blog n’existait pas encore à l’époque où j’ai commencé à lire ses romans et je n’ai donc pas eu l’occasion de vous part de l’intensité de son œuvre prodigieuse qui reste parmi mes plus belles découvertes littéraires.

Je suis donc ravie, en parlant de son dernier livre, de pouvoir vous en toucher quelques mots.

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Les nouveaux enfants du siècle d’Alexandre Devecchio

Les livres ou les films qui nous ont le plus marqués sont bien souvent ceux de notre enfance. Telle la fameuse madeleine, ils ont la saveur de la nouveauté et de la rareté aussi, de la découverte, des premières grandes émotions, et force est de constater que si nos goûts évoluent, murissent, s’approfondissent, il n’en demeure pas moins que même adultes nous vibrons encore pour les mêmes sujets.

Je passe sur les romans de ma prime jeunesse dont je pourrais certes parler pendant des heures, mais qui dans ce billet auraient peu d’intérêt, pour aller directement à la période de mes 18-20 ans qui marque le début de ma construction intellectuelle.

L’auteur qui fut pour moi une vraie rencontre, un éblouissement et a transformé profondément et durablement ma pensée, est Jean Daujat.

Je me souviens à l’époque m’être ouverte à mon paternel de l’inconfort intellectuel et de l’instabilité que je ressentais face au relativisme de la pensée des cours de philosophie en particulier et des débats d’idées en général, et il me sortit de sa bibliothèque : « Y a-t-il une vérité ? »

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Des âmes simples de Pierre Adrian

« La Foi est une épreuve de la réalité. Il faut éprouver pour aimer. L’intelligence du cœur, voilà le réalisme ».

Déplacement professionnel oblige, j’ai passé pas moins de 7h dans le TGV aujourd’hui ce qui, outre le fait de pouvoir roupiller entre mes appels et mails quotidiens, m’a permis de finir non seulement mon livre en cours mais également d’en écrire un billet dans la foulée.

La preuve vivante qu’à tout évènement pouvant sembler pénible de prime abord, il en ressort toujours quelque chose de positif dès lors qu’on ne focalise pas exagérément sur ses aspects négatifs.

Hasard ou continuité de mes lectures précédentes (à croire que les livres s’appellent entre eux), je suis tombée sur Des âmes simples de Pierre Adrian dont le titre, faisant doucement écho à celui du dernier livre de François Cheng, m’a séduite.

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De l’âme de François Cheng

« Savoir qu’on a une âme, c’est porter une attention éveillée aux trésors qui peuvent s’offrir dans la grisaille des jours, laquelle s’exerce à tout ensevelir. L’itinéraire de notre âme est notre vraie vie »

Comment parler d’un tel livre sans être tentée malgré soi de le paraphraser constamment.

François Cheng, c’est un troubadour des âmes, un chantre des pensées élevées, un poète de la vie, un orfèvre des sentiments, un luthier qui fait vibrer l’Essentiel.

Au-dessus du monde, touchant du doigt l’Eternel, frémissant au souffle de l’Invisible, palpitant à l’ombre de la Divinité qui vient transcender notre humanité, il n’est pas surprenant qu’il s’émerveille devant la grande mystique  Hildegarde de Bingen (« Le corps est le chantier de l’âme où l’esprit vient jouer ses gammes »), le livre magnifique de Christiane Rancé « En pleine lumière » dont j’ai pu parler dans un précédent billet ou Simone Weil dont la vie toute entière fut un cheminement vers l’âme.

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Le temps des chefs est venu de François Bert

« A la France, pays qui m’a vu naître, me nourrissant de ses siècles d’Histoire héroïque, de ses saints, de sa poésie, de ses splendeurs cachées au coin des paysages et de sa joie de vivre en dépit des épreuves. »

J’avoue tout de go qu’il fallait que je connaisse son auteur, et que je sois sensible aussi bien à son parcours personnel et professionnel, qu’à sa si belle plume de laquelle jaillissent régulièrement quelques vers ou tirades livrés sur facebook, pour que je me lance dans la lecture de ce livre.

Non point que je sois dénuée de convictions politiques ou totalement désintéressée de la chose publique, mais comme François Bert le rappelle si justement, « il y a en France une vraie désespérance politique et sa forme première est l’abandon progressif d’une confiance possible dans les hommes politiques. »

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Et la lumière fut de Jacques Lusseyran

« La joie ne vient pas du dehors. Elle est en nous quoiqu’il nous arrive.

La lumière ne vient pas du dehors. Elle est en nous, même sans les yeux. »

 Pour commencer cette nouvelle année, je vous adresse comme vœu cette petite pépite reçue en cadeau de Noël, qui boucle une merveilleuse année passée en partie avec vous lecteurs et qui a démarré en septembre 2016.

Ce profond désir de partager une quête de la joie et de la liberté intérieure ancrées dans le temps présent m’a permis de sauter le pas de ce petit blog et conduite à coucher des mots qui me trottaient dans la tête depuis longtemps.

Ils ont réussi à émerger pour finir par vivre de façon autonome, me dépasser et occasionner des rencontres inédites, discrètes ou plus intenses, toujours riches et toujours émouvantes, ne serait ce que parce que je ne connais pas la majorité d’entre vous ni la plupart des auteurs que j’ai pu lire, visionner ou aller voir cette année.

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Sans même un adieu de Robert Goddard

En cette période de fin d’année propice à la rêverie et à la lecture, je sors des livres spirituels et des portraits pour vous parler aujourd’hui de cette jolie maison d’édition que j’affectionne particulièrement : Sonatine éditions.

Les romans sont souvent dénigrés par les grands lecteurs ou les intellectuels, considérés à tort comme un art mineur et tristement relégués au rang de pur divertissement.

Comme cela est fort dommage !

Si nous considérons que le roman, bien au contraire, est l’art de décrypter la nature humaine dans toute sa complexité, à travers une époque et des circonstances bien déterminées, il devient un art majeur, comparable à nul autre pareil pour appréhender ses semblables.

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Bonté divine ! du Père Zanotti-Sorkine

« Il ne suffit pas de dénoncer, il faut vivre autrement». Georges Haldas.

Il n’est plus besoin de présenter ce prêtre éblouissant à la foi irradiante, au parcours atypique, tour à tour poète, écrivain, chanteur, apôtre infaillible du Christ, à la plume enlevée et au verbe lumineux.

Si le Ciel nous envoie des pêcheurs d’hommes pour remuer les consciences au moment où nous en avons le plus besoin, nul ne peut douter que le Père Zanotti-Sorkine, tout comme le Pape François, fait partie de ces êtres hors norme et hors cadre, pétris du feu de Dieu, dotés de cette capacité à toucher les âmes, remuer les cœurs, bouger les lignes, nous tirer vers le haut, en rendant  Dieu, Jésus, la Vierge Marie et tous les Saints, vivants, accessibles, présents dans notre quotidien.

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La liberté intérieure de Jacques Philippe

« Tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu »

Ce soir, je voudrais vous parler d’une petite pépite.

Un livre qui vous fait aimer davantage celui ou celle qui vous en a parlé, qui vous dilate le cœur, vous magnifie, vous transcende (j’adore ce mot, on pourrait écrire des tartines sur le verbe transcender, il est magnifique et tellement évocateur).

Un livre de 162 pages à 8,10 €, qu’il serait donc fort dommage de ne pas s’offrir surtout quand on en lit le titre, le clame, y aspire profondément : la liberté intérieure.

Un vaste programme d’une simplicité évangélique au fond, mais les choses les plus simples sont curieusement les plus difficiles à mettre en œuvre.

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