Le corps, un chemin de prière d’Annick Chéreau et Pierre Milcent
« La majeure partie des grandes religions qui ont cherché l’union à Dieu dans la prière ont aussi indiqué des voies pour l’atteindre. Comme l’Eglise catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions, on ne devra pas rejeter a priori ces indications parce que non chrétiennes. On pourra au contraire recueillir en elles ce qui s’y rencontre d’utile, à condition de ne jamais perdre de vue la conception chrétienne de la prière, sa logique et ses exigences. D’authentiques pratiques de méditation provenant de l’Orient chrétien et des grandes religions non chrétiennes peuvent constituer un moyen adapté pour aider celui qui prie à se tenir devant Dieu dans une attitude de détente intérieure. » Cardinal Ratzinger
Si ce livre ne m’avait pas été adressé, il est plus que certain que je ne l’aurais jamais ouvert, le thème ne m’interpellant pas de prime abord.
Comme j’ai pu l’exprimer dans un précédent billet, une pudeur instinctive (peur ?) me conduirait à me sentir très vite mal à l’aise à devoir « me mettre en scène » pour prier, surtout en communauté, et le préalable consistant à mettre son corps dans une disposition facilitant l’oraison, par le biais de quelques exercices ou postures corporelles, me gênerait terriblement au point de passer complètement à côté de l’objectif à savoir, en l’occurrence, favoriser la rencontre avec Dieu.