La grâce de Thibault de Montaigu
« Alors, j’ai senti en moi, une minuscule fleur de lumière qui commençait à grandir. Qui s’épanouissait au son des notes. Se répandait à travers ma poitrine. Irradiait ma gorge et mon crâne. Jusqu’à emplir tout l’espace. Dieu était là, à l’intérieur de moi et derrière toute chose. Ici et nulle part à la fois, dans l’infiniment petit comme dans l’infiniment grand, immergé dans l’univers et l’univers immergé en lui… Alors je me suis mis à pleurer comme jamais de ma vie. Les hymnes montaient aux cieux et je me sentais littéralement déchiré de joie. (…). Et je me demandais s’il me serait donné de la garder en moi vivante. »
Prenez un écrivain à la plume sans fard, limpide, talentueuse. Rajoutez un récit de conversation personnelle. Mêlez-y une quête sur un oncle devenu franciscain à 37 ans. Mélangez ces deux parcours de vie qui se croisent et se font écho, et vous obtenez un merveilleux récit qui vous happe de la première à la dernière page.
Merveilleux, car oui il y a de l’exceptionnel, de l’extraordinaire dans toute conversion qui fait basculer des destins dans une dimension qui les dépasse, les transforme, les dirige dans une voie qui aurait été inimaginable quelques années auparavant. Il y a quelque chose de prodigieux à lire à travers les mots d’un converti toute la beauté de la Foi, le sens de la miséricorde, la grandeur de l’amour de Dieu qui guérit et qui redresse.
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